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Varsovie

L'Allemagne nazie envahit la Pologne

Le 1er septembre 1939, l'Allemagne nazie envahit la Pologne. En octobre 1942, Heinrich Himmler ordonne la liquidation du ghetto de Varsovie. Plusieurs groupes clandestins créent une unité de défense armée. Le 19 avril 1943, veille de Pessah, quand 850 soldats allemands pénètrent dans le ghetto, les résistants juifs, 3 000 combattants, armés de pistolets, de grenades, et d'armes automatiques, commandés par le jeune Mordechai Anilewicz, contre-attaquent. Jürgen Stroop, qui dirige l'assaut allemand, est surpris, par la résistance rencontrée. Les résistants juifs tiendront tête aux assaillants, un mois durant. Le 16 mai, Stroop ordonne la destruction de la grande synagogue de la rue Tlomacki. La révolte est anéantie. Le ghetto : en ruines. Ce fait de bravoure juif fut la première rébellion urbaine, contre l'Allemagne nazie. Symbole de la lutte de l'opprimé contre le dominant, de la liberté, et de la puissance de l'esprit humain, il en inspira d'autres. Les nazis liquidèrent presque tous les Juifs de Varsovie, en novembre 1943, au cours d'une sinistre opération, connue sous le nom de Fête de la moisson.

Bombardements aériens, terrestres, et maritimes, intenses et incessants; mise en œuvre d'une tentative d’extermination de la population; la considération de ces faits autorise à diagnostiquer qu’il ne s’agit pas de simples représailles "banales" de l'Occupant, mais bien d'un événement d'une nature nouvelle. Vu le nombre très élevé des victimes, les experts mettent en garde, contre le risque -grave- de génocide.

La thèse de la banalité du mal postule que des personnes ordinaires peuvent, en toute bonne conscience, commettre des actes terribles, sans s'inquiéter de leurs conséquences. Hannah Arendt tira, de l'observation de la réalité effective du nazisme, la conclusion que le mal ne réside pas -principalement- dans les actions les plus spectaculaires, mais -bien plutôt- dans de petits actes du quotidien, commis par des acteurs satisfaits d'eux-mêmes. Des opérateurs professionnels, des consommateurs, obéissants, peuvent suivre les injonctions de leur environnement, sans se poser de questions sur la moralité ou l’éthique de leurs actes, avec un manque dramatique de pensée critique, et une indifférence aux conséquences de leurs actions. Le mal le plus pernicieux et, peut-être, le plus nuisible, sévit à bas bruit. Hannah Arendt insista sur le fait que ce phénomène pouvait être observé dans de très nombreux contextes, où des individus commettent des actes, sans réfléchir à leurs conséquences. Le Traité de savoir-vivre à l'usage des jeunes générations, de Raoul Enneigement, paru en 1967, propose une thèse proche.

L'ampleur de l'opération, une ampleur telle qu'on aurait pu s'en croire préservé, par le spectre de la Shoah, rend invalide l'hypothèse que la réaction de l'Occupant, à la dernière action de la Résistance autochtone, serait proportionnée. La perspective ne peut, donc plus être celle d'un seul cessez-le-feu, mais bien, également, la remise en cause d’Israël, comme forme juridique illégale, et la mise en évidence, et la sanction, des complicités, tant internes qu'extérieures.

L'Occupant, pendant la Guerre, celle qui avait des effets, également, à l'époque, sur le sol français, était la cible de vilains. Si un des siens était égratigné, l'Occupant appliquait le ratio suivant : un Boche tué, vingt indigènes fusillés. Du fleuve à la mer, le ratio nazi a -très largement- explosé.

Pour l'Occident chrétien, le point de fascination absolue, c'est l’État israélien, crédité de dominer dans l’innocence devenue, par le miracle -justifié par la perpétration de la Shoah- de la transsubstantiation d'une culture -plus ou moins bien acceptée- en une entité dalite, ontologique. Dominer sans endosser l'infamie du stigmate du mal, voilà le fantasme -ultime- du maître. Israël réalise -momentanément- cet impossible. Responsabilité & culpabilité historiques obligent, les États occidentaux sont, telle la mère avec sa progéniture, viscéralement partiaux, du côté -et aux côtés- de leur créature et protégé et -en même temps & inversement- matrice fantasmée de leur propre identité : Israël. C'est bien sur le territoire européen qu'a été perpétré l'impensable. Du fait de l'existence de la Shoah, dans l'Histoire intime de l'Europe, le sort d’Israël, et l'assurance de la pérennité de son innocence, procèdent, désormais, dans l'esprit des Occidentaux, colonialistes, veules, malsains, débiles, de leur responsabilité, entière et absolue, définitivement.

Le 29 août 1870, Arthur (1854 Charleville, Ardennes - 1891 Marseille, Bouches-du-Rhône) quitte -sans avertir- le foyer maternel, et prend le train, pour Paris : il veut assister à la chute de l'Empire. "Vous êtes amoureux. Loué jusqu’à mois d’août. Vous êtes amoureux. − Vos sonnets La font rire", in Roman, daté 29 septembre 1870. L'œuvre poétique de Rimbaud est caractérisé par une prodigieuse densité thématique et stylistique.

Le Vingtième Siècle est un quotidien belge catholique nasillard, publié du 6 juin 1895, à 1940. Le journal se vend mal & ne survit que grâce au soutien de quelques protecteurs. En 1924-33, le piètre Norbert Wallez dirige le journal. Il embauchera Georges Remi, qui n'est pas encore Hergé. Tintin et Milou, ses héros cultes, naissent, le 10 janvier 1929, dans Le Petit Vingtième, supplément, destiné à l'édification de la jeunesse, du Vingtième Siècle. Wallez engage -également- Léon Degrelle, qui fondera le Parti rexiste, un mouvement pro-nazi. Wallez est écarté, en 1933, en raison de ses convictions fascistes. William Ugeux, figure de la résistance, le remplace.

« Non, il ne s'agit de pas de croisade, de guerre sainte, mais d'une très ordinaire guerre de conquête... On a n'a jamais vu de campagne de vengeance aussi barbare dans les siècles derniers, et pas souvent dans l'histoire... pas même avec les Huns, pas même avec les Vandales... C'est sans comparaison avec ce que les troupes allemandes et d'autres puissances étrangères, ainsi que les troupes japonaises, ont fait », August Bebel (1840-1913), voyant rouge.

Eva Anna Paula Hitler (1912 München, Bayern - 1945 Berlin), une photographe allemande, en veux-tu, en voilà.

"Étendu sur le canapé de Rachel, il socratise avec autorité, et confond ses interlocuteurs, par le radicalisme forcené de ses idées", Guy de Pourtalès (1881 Berlin - Lausanne, canton de Vaud  1941), écrivain franco-suisse, in Wagner : Histoire d'un artiste, 1900.

Emma Goldman (1869 Kowno, Lietuva - 1940 Toronto, Canada), intellectuelle et anarchiste russe, connue pour son activisme politique, ses écrits, et ses discours radicaux, libertaires et féministes. "If I can’t dance I don’t want to be part of your revolution".

La guerre éclate, janvier-mars 1940

Le 6 juin, les Alliés sont en Normandie. Le 19 août, la Libération de Paris commence. Les Occupants entraînent, dans leur retraite, les autorités vichystes. Le 8 septembre, la Délégation gouvernementale française pour la défense des intérêts français en Allemagne, gouvernement français fantoche en exil, s’installe, au château de Sigmaringen, en Baden-Württemberg. Pendant 7 mois et 22 jours, va se jouer un mélodrame, dans un décor d’opérette, et une atmosphère de désenchantement. Dans un huis clos étouffant, on règle les comptes. Les troupes françaises entrent, dans Sigmaringen, le 23 avril 1945, et mettent un terme au dispositif.

Il ne se pose qu'une question à l'Humanité :

  • Non pas : Que vais-je faire à dîner, ce soir ? Non, cette question est de peu d'intérêt;
  • Non pas, non plus : Est-ce que Dieu existe ? On connait la réponse : Elle existe, elle est noire et homosexuelle;
  • Mais : Que serait une économie socialiste ? On n'est pas sérieux, quand on a dit : C'est tant !