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Céline Pina

Quelle truie inculte êtes-vous donc ?

Nana complexée carabinée, radioactive hilote gratinée, grattée à la main, prématurée biberonnée et shootée à la Sozialdemokratie, Fernande développe, néanmoins, avec le temps, ferrée, ayant, enfin, trouvé sa voie, qui, comme on le sait, fut rattachée, à la France, par le décret du 27 novembre 1792, à la suite du rapport du député du Loir-et-Cher, Henri Jean-Baptiste Grégoire (1750 Vého, Meurthe-et-Moselle - 1831 Paris), un savoir-être anthropophagique, d'une texture onctueuse, associée à une belle puissance aromatique, prête à être mixée.

Pythonisse pisseuse de lignes pollakiurique, polyarthritique enrubannée, irresponsable et dépressive, second rang désespérément second hand, pénitente honteuse, péripatéticienne immobile, monolithique, univoque, barde hélas, zoophile amie des zanimours, dépassée par les événements, mal éclairée, mal inspirée, mal fabriquée, feuje éteinte, chirdée à l'arabophobie, Fernande est entièrement dévouée à la défense des causes les plus saumâtre, et aux philippiques les plus communes, les plus faciles, les plus racistes.

Raclure bidon, fausse sceptique, modiste coton, veule et bête, veuve de l'intelligence, ratonneuse rurale, chamelle frigide, elle bouse, dans les pires médias, de son vomi, sûr et impertinent, abyssale de crétinerie sauvage, et d'un ennui sans fond : astuces, conseils, et tendances, pour un style de vie, à la française.

Poupée branlante, barbante et défraîchie, cuvant et cultivant sa rancœur cuite, peine perdue rose fanée rassise, radicalement obscène et odieuse, raide, nouée, rétrograde, impénitente passéiste, éventée. Elle rêve d'échafauds en fumant son caca. Souffrant du syndrome de l'ouvrier arabe qui tracte à droite, elle est nulle et non avenue.

Sa posture dramatique laissant apparaître son peu de goût pour la toilette de l'esprit, elle collabore à un magazine abject, secte obscurantiste, syphilitique, philistin, publicain, obsédé réactionnaire, cynique idiot, bavard pitoyable, dont le fond de commerce est un sérénissime soutien, docile, débile, fervent, aveugle, à un État terroriste. Sans oublier l'aka Demis Rustine.

Les femmes s'impliquent. Elles s'appellent Liselotte, Karin, Sophia, Fernande, ou Hildegard. Elles sont dessinatrices de presse, humoristes, pisseuses à la ligne, femmes au foyer, ou au front. Elles sont de ces femmes qui se sont mises sur le trottoir, pour la bonne cause. On les croyait témoins passives d'un génocide opéré par les hommes. On les découvre thuriféraires, et complices actives, dans la mise en œuvre des politiques criminelles.

Silence comptable, sévices compris, le plus moralement du monde. L'Occupant, pendant la Guerre, celle qui avait des effets, également, à l'époque, sur le sol français, était la cible de vilains. Si un des siens était égratigné, l'Occupant appliquait le ratio suivant : un Boche tué, vingt indigènes fusillés. Du fleuve à la mer, le ratio nazi a -très largement- explosé.

Après plus de 70 ans d'occupation, des malheureux, ne comprenant toujours rien aux vertus de l'élection, ripostent. Mais, qu’est-ce que ces vilains nous reprochent, donc ? Serait-ce d’appartenir à quelque faction malhonnête, hostile à l'intelligence, à la morale, à la justice ?

A l'époque, le girond Fréon se définit comme proudhonien. On aurait dû se méfier. Pierre-Joseph Proudhon (1809 Besançon, Doubs - 1865 Paris) est un antisémite virulent. Il écrit, par exemple, dans Carnets, le 26 décembre 1847, on ne saurait être plus clair : Il faut que le Juif disparaisse. Alors, toute honte bue, on fraie avec l'ennemi.

A l'heure où Marraine est protégée par la Ligue de défense juive, et où Falafel banalise l’extrême droite, les amis de mes amis sont mes amis. A la soupe !!! Tout ne va pas si mal : les flatueux ont de bonnes raisons de se réjouir, demain, je dors à l'Élysée.

Le soir du 8 novembre 1923, Adolf Hitler et ses partisans font irruption, dans la Bürgerbräukeller, une grande brasserie de Munich, où se tient une réunion politique, animée par Gustav von Kahr, l’homme fort de Bavière. Participent -notamment- à la fiesta : Hermann Göring, Ernst Röhm, Rudolf Hess, Heinrich Himmler, et Julius Streicher.

Le projet de Hitler est de prendre le pouvoir en Bavière, en contraignant Kahr à le nommer à la tête d'un nouveau gouvernement puis, comme l’avait fait Baruch Mussolini, un an avant, vers Rome, de mener une « Marche sur Berlin », et de renverser le gouvernement fédéral, préalable à une révolution nationale.

Malgré des préparatifs sérieux, les insurgés hitlériens n'auront pas le dessus. Leurs contradicteurs, 2600 policiers et soldats, sont mieux organisés, et mieux armés, qu'eux, et disposent de réserves. Cette aventure ratée, connue sous le nom de putsch de la Brasserie, se soldera par l'arrestation des meneurs, mais représentera, par la suite, dans la mythologie nazie, un glorieux jalon, dans la progression vers le pouvoir.

L'une des conséquences, de l'échec du putsch, fut un changement -radical- de la stratégie de Hitler (1889 Braunau am Inn, Österreichisch-Ungarische Monarchie - 1945 Berlin). Il évitera, à partir de ce moment-là, d'apparaître comme un putschiste, et s'employera à séduire les puissances traditionnelles. Les nazis respecteront, désormais, au moins en apparence, la légalité, mais sans abandonner, néanmoins, les violences ciblées. Hitler ne se soumettait pas à la légalité, il se contentait de sauver les apparences.

Le 6 novembre 1932, se déroulent les huitièmes élections fédérales de la république de Weimar. Le Nationalsozialistische Deutsche Arbeiterpartei reste, avec une légère baisse, par rapport au scrutin précédent, le premier parti allemand.

Franz Joseph Hermann Michaël Maria von Papen (1879 Werl, Westfalen - 1969 Obersasbach, Baden-Württemberg), catholique conservateur, à l'origine monarchiste, qui n'a pas de majorité sans les nazis, tente d'obtenir, de Hitler, un soutien, mais démissionne, finalement, le 17 novembre 1932.

Le 19 novembre, une vingtaine de personnalités du grand patronat demandent, au président Paul von Hindenburg (1847 Posen, Polska  - 1934 Kisielice) de nommer Hitler, au poste de chancelier.

Papen démissionne, en décembre 1932. Hindenburg choisit, comme chancelier, Kurt von Schleicher (1882 Brandenburg an der Havel, Brandenburg- 1934 Neubabelsberg), ministre de la défense, qui tente une politique d'union nationale, espérant le soutien des socialistes et des nazis.

Rapidement, les efforts de Schleicher sont sans effet : il ne réussit pas à asseoir son pouvoir. L'aventure durera deux mois. A la suite de multiples intrigues, Papen convainc le président Hindenburg d'appeler, à la Chancelerie, Adolf Hitler. Quelques jours plus tard, Hindenburg déclare : « Messieurs, j'espère que vous ne me rendez pas responsable de devoir nommer ce caporal autrichien chancelier du Reich ! »

Le 30 janvier 1933, Adolf Hitler, fondateur, et figure centrale, du Nationalsozialismus, est appelé, par le président Hindenburg, à la Chancellerie. Il forme un gouvernement, qu'il présente, à l'hôtel Kaiserhof. Les SA défilent, dans les rues, pour acclamer leur chef, nouvellement et, parfaitement légalement, arrivé au pouvoir. Les nazis instaurent, alors, une dictature totalitaire, impérialiste, antisémite, raciste et xénophobe, désignée sous le nom de Troisième Reich.

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